Pourtant, il existe au moins une personne qui l’a fait. Comme quoi, les dédales de l’amour sont impénétrables.
L’histoire racontée dans les lignes qui suivent est une histoire vraie et elle s’est déroulée en 1993 aux États-Unis.
L’année 1993 a été particulièrement dramatique pour la Californie avec des tremblements de terre, des émeutes et surtout des incendies.
C’est ainsi qu’attisé par un vent violent, surnommé d’ailleurs, le « Vent du diable », le feu a ravagé l’une des plus belles régions du monde qui s’étend de Laguna Beach à Malibu.
Installé dans une somptueuse villa à Malibu, le réalisateur et scénariste britannique, Duncan Gibbins, est sur le point de s’éloigner de sa propriété envahie par les flammes quand il s’aperçoit que sa chatte Elsa, est restée enfermée. Malgré les multiples mises en garde, Duncan s’enfonce dans la fournaise pour sauver Elsa.
Brulé à 95%, le réalisateur plonge dans la piscine et finit par décéder dans d’atroces souffrances. Son chat s’en sortira avec de légères brulures aux pattes et aux oreilles.
Ce genre de vécu pousse le commun des mortels à approfondir sa réflexion sur ce sentiment omniprésent qu’est l’amour et suscite de nombreux questionnements. Pourquoi certaines personnes aiment les autres? Pourquoi d’autres sont en adoration pour eux-mêmes? Comment se fait-il que des hommes ou des femmes aiment les animaux autant que les humains, et parfois plus? D’où provient la puissance de ce sentiment qui fait parfois beaucoup souffrir et pour qui des êtres humains sont capables de lui sacrifier leur propre vie?
Il est évident qu’à tous ces questionnements, on ne pourra jamais avoir toutes les réponses acceptables et admises par tous. Mais, ils suscitent une profonde réflexion sur nous-mêmes et c’est déjà beaucoup.
« L’amour a ses raisons que la raison ne connait pas »