Or, si les pays du Sud insistent pour prolonger l’accord au-delà de 2012, des pays comme le Japon, le Canada et la Russie s’y opposent car ils estiment que le protocole ne couvre que 30% des émissions globale des GES et n’engagent pas assez les deux plus grands pollueurs : la Chine et les Etats Unis.
De l’avis unanime, la conférence de Cancun a été une réussite exemplaire ayant abouti à un accord rassembleur. En effet, pour la première fois, c’est l’ensemble de 193 pays qui a été impliqué et pas seulement les 37 pays industrialisés comme à Kyoto. Tous les pays ont été conviés à décarboniser leur économie pour réduire les GES.
Mieux, les signataires de Kyoto ont tous reconnu que pour stabiliser le climat à 2ºC, il fallait réduire de 25 à 40% les émissions anthropiques de GES et cela, d’ici dix ans.
Une dernière décision a consisté en un engagement à fournir d’ici 3 ans, 30 milliards en programmes d’aide pour la lutte contre les changements climatiques dans les pays du tiers monde ; cette somme grimpera à 100 milliards en 2020.